Égypte éternelle, immuable ; lieu d’origine de la civilisation occidentale, a depuis l’aube de la photographie attiré en son sein le photographe.

 

Qui n’a pas en mémoire les sublimes et troublantes photographies que Maxime Du Camp, Teynard, Salzmann ou Lorent nous ont rapportées de cette contrée.

 

Qui n’a pas rêvé de ce pays lors de ses cours d’histoire ?

Les pharaons, les pyramides, les tombeaux, le Sphinx à chacun des ces noms nous associons une image personnelle.

 

L’Egypte, actuellement accessible pour beaucoup grâce au tourisme de masse, offre encore de nos jours au photographe un terrain de chasse exceptionnel.

 

Voulant sortir des sentiers classiques et archéologiques lors de mon second voyage dans ce pays ; je me suis volontairement limité au niveau technique à un 24x36 non reflex, une optique de 35mm et des films diapositives couleur.

Cette contrainte technique m’a permis d’appréhender une autre vision de ce pays ensorceleur et enchanteur, vision en hommage à Martin Parr et qui sans vouloir être péjorative pour les touristes que nous sommes tous, aborde avec un certain humour le choc des deux civilisations ; celle de l’Egypte ancienne et celle du tourisme moderne.

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Cette série m’a permis de remporter en 2004 le Grand Prix d’Auteur de la Fédération Photographique de France.